LaBataille d'Alger, un film dans l'Histoire. Samedi 27 AoĂ»t Ă  19h56. Malek Bensmail, rĂ©alisateur algĂ©rien, retrace le tournage de "La bataille d'Alger", film algĂ©ro-italien de Gillo Pontecorvo, sorti en 1966 et reconstituant les longs mois de lutte entre les parachutistes du gĂ©nĂ©ral Massu et les commandos du FLN pendant la guerre d'AlgĂ©rie. Lacensure de ce film est trĂšs particuliĂšre puisque ne venant pas de l'Etat, comme ce fut le cas de tous les autres films tournĂ©s pendant la guerre d'AlgĂ©rie et sortis en salles aprĂšs 1962 (1). Dans le cas de «La Bataille d'Alger», l'interdiction est venue de la «sociĂ©té», les exploitants des salles renonçant Ă  la projection de ce LaBataille d’Alger restera censurĂ© en France jusqu’en 2004 car considĂ©rĂ© comme un film de propagande Ă  propos de ce qu’on appelait encore les Ă©vĂ©nements d’AlgĂ©rie. Les AlgĂ©riens s’identifient Ă  Ali la Pointe, un proxĂ©nĂšte devenu combattant sans concession et figure lĂ©gendaire de la Casbah Ă  travers son sacrifice final. Cefilm semble relater de façon parfaite les Ă©vĂ©nements de la bataille d'Alger. Cela ressemble aux laches attentats commis chez au cours des mois Ă©coulĂ©s. Les personnages du film sont crĂ©dibles bien que certaines scĂšnes soient dures. Mais la guerre amĂšne toujours son lot de tristesse et de dĂ©solation. En lire plus . 3 personnes ont trouvĂ© cela utile. Utile. Signaler un abus. Afficher Labataille d'Alger = The battle of Algiers / un film de Gillo Pontecorvo ; scĂ©nario de Franco Solinas ; production Casbah Films, Igor Film ; produit par Yacef Saadi. Pontecorvo, Gillo, 1919-2006. ; Solinas, Franco, 1927-1982. Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. LA BATAILLE D'ALGER, UN FILM DANS L'HISTOIRE Un film de Malek BENSMAÏL 2017 Documentaire 117 minutes INA ProducteurINA Institut National de l'Audiovisuel 0033 1 49 83 20 00 assistance Distributeur INA 0033 1 49 83 20 00 assistance Site du film Synopsis Gillo Pontecorvo tourne La Bataille d’Alger en 1965, soit trois ans aprĂšs l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie. Le rĂ©alisateur italien 1919-2006, s’inspirant du rĂ©cit du chef du FLN, Yacef Saadi, qui incarne ici son propre rĂŽle, reconstitue avec une prĂ©cision documentaire la lutte entre les parachutistes du GĂ©nĂ©ral Massu et les commandos du FLN. A l’aide de nombreux archives et entretiens, Malek BensmaĂŻl retrace la fabrication du film et analyse sa fĂ©conde postĂ©ritĂ©. Cherchant Ă  ĂȘtre au plus prĂšs de la vĂ©ritĂ©, Pontecorvo engage techniciens et acteurs non professionnels parmi les habitants de la Casbah, fiers de rejouer leur histoire et de rendre hommage Ă  l’icĂŽne Ali La Pointe, mort en 1957. Saadi s’improvise producteur il trouve de l’argent, qu’il fait venir dans un couffin, et obtient chars et armes de la prĂ©sidence. Mais l’Histoire rattrape le film Boumedienne, alors Ministre de la DĂ©fense, renverse Ben Bella, profitant de la confusion du tournage Ă  Alger. MalgrĂ© le coup d’Etat, le tournage se poursuit. La Bataille d’Alger remporte le Lion d’or Ă  Venise et devient un modĂšle pour les peuples rĂ©voltĂ©s Ă  travers le monde – de la GuinĂ©e-Bissau Ă  la Palestine en passant par les Black Panthers. Au moment de la guerre en Irak, en 2003, l’armĂ©e amĂ©ricaine en fait mĂȘme un objet d’étude. En France, le film, jugĂ© partisan, est d’abord censurĂ©, puis retirĂ© de l’affiche quand, en 1981, les cinĂ©mas qui le diffusent sont attaquĂ©s. Il ne sortira qu’en 2004. Des difficultĂ©s de financement au choix des acteurs, des surprises du tournage Ă  sa commercialisation Ă  l’étranger, ce documentaire alterne avec efficacitĂ© images d’archives et anecdotes. Et fait parler nombre de tĂ©moins passionnants techniciens algĂ©riens, proches de Pontecorvo, critiques de cinĂ©ma, tous parlent d’une aventure sortant de l’ordinaire. On y apprend que Paul Newman avait Ă©tĂ© pressenti pour participer Ă  l’aventure. Ou que, profitant de la prĂ©sence de chars dans les rues d’Alger pour le film, Houari BoumediĂšne avait destituĂ© Ahmed Ben Bella pendant le tournage. Auteur Malek BensmaĂŻl Production INA – Institut National de l’Audiovisuel Produit par GĂ©rald Collas INA Co-produc­tion CinĂ©+, Histoire, Imago, Radio­te­le­vione Svizera Swiss Parti­ci­pa­tion Hikayet Films Algé­rie, Al Jazeera, Radio-Canada/RDI, Procirep, Angoa, Scam, CNC Musique Karim Ziad Montage Mathieu Bretaud Photo­gra­phie Nedjma Berder Genre Documentaire – Historique ThĂšmes Guerre d’AlgĂ©rie, Histoire du cinĂ©ma, Colonisation Organismes dĂ©tenteurs ou dĂ©positaires INA – Institut National de l’Audiovisuel, Images de la culture CNC Format HD/StĂ©rĂ©o Pays d’origine France Diffusion -PrĂȘt aux particuliers par l’intermĂ©diaire des mĂ©diathĂšques -Projection publique -Diffusion en ligne Contact film hikayet­film­sg­ FESTI­VALS Grand Prix Festi­val CinĂ©ma et Histoire, Tarou­dannt Prix SpĂ©cial du Jury, Festi­val du film Arabe d’Oran PremiĂšre mondiale Festi­val Inter­na­tio­nal du film docu­men­taire d’Am­ster­dam IDFA-2017 PremiĂšre arabe Les JCC de Carthage, Tunis 2017 Göte­borg Inter­na­tio­nal Film­fes­ti­val Its All True, Sao Paulo & Rio de Janeiro Addis Abeba Film­fes­ti­val Encoun­ters South Afri­can Docu­men­tary Film­fes­ti­val Festi­val du Film Arabe d’Oran Festi­val History and Cinema Croa­tie Bien­nale de Barce­lone Festi­val des Ciné­mas d’Afrique, Lausanne Festi­val des Ciné­mas d’Afrique Apt Rencontres Ciné­ma­to­gra­phiques de Bejaia Festi­val du film Arabe de Fameck Traces de Vie Distinctions 2019 Festival de CinĂ©ma de Douarnenez – Gouel Ar Filmou – Douarnenez France – SĂ©lection AlgĂ©riennes, AlgĂ©riens » 2018 Festival international du film d’Histoire – Pessac France – Panorama du documentaire 2018 Festival du Film Arabe de Fameck – Fameck France – SĂ©lection 2018 Festival CinĂ©mas d’Afrique – Lausanne Suisse – SĂ©lection RĂ©alisateur Malek BENSMAÏLMalek BensmaĂŻl, nĂ© en 1966 Ă  Constantine AlgĂ©rie, est un rĂ©alisateur algĂ©rien. AprĂšs des Ă©tudes de cinĂ©ma Ă  Paris, il consacre sa filmographie au documentaire de crĂ©ation, entiĂšrement engagĂ© sur son pays. Il dessine Ă  travers ses films les contours d’une humanitĂ© complexe dĂ©mocratie, modernitĂ©-tradition, langage, identitĂ©, sociĂ©tĂ©. Une volontĂ© d’enregistrer la mĂ©moire contemporaine et faire du documentaire un enjeu de dĂ©mocratie et de rĂ©flexion. Guerre RĂ©alisĂ© par Gillo Pontecorvo Guerre 1 h 55 min 1966 Synopsis - La bataille d'Alger En octobre 1957, Ă  Alger, les parachutistes du colonel Mathieu cernent la planque d'Ali la Pointe, actif partisan du mouvement indĂ©pendantiste algĂ©rien. Le militant se remĂ©more son parcours Prochaines diffusions - La bataille d'Alger Aucune diffusion de prĂ©vue. Casting - La bataille d'Alger Brahim Haggiag Ali la Pointe Jean Martin le colonel Mathieu Saadi Yacef El-Hadi Djafar Autres films - Guerre Offre Canal+ Le Parisien VOD CinĂ©ma La Bataille d’Alger 1966 est un film de fiction incontournable tant pour les historiens en gĂ©nĂ©ral que pour les historiens du cinĂ©ma en particulier. La Bataille d’Alger un film dans l’histoire, de Malek BensmaĂŻl 2017, diffusĂ© cette semaine dans le cadre de la vingtiĂšme Ă©dition du Festival Black Movie Ă  GenĂšve, nous le rappelle dans un style sobre et Ă©lĂ©gant. GrĂące notamment Ă  un travail documentaire extensif et minutieux, le film stimule une rĂ©flexion passionnante au sujet de l’histoire et de la mĂ©moire. Il s’agit d’une co-production Hikayet films AlgĂ©rie, Ina France et Imago Suisse. A signaler qu’Imago Film est l’instigateur d’un excellent documentaire rĂ©cent sur un thĂšme proche, Choisir Ă  vingt ans, de Villi Hermann, qui s’intĂ©resse au parcours des rĂ©fractaires français de la guerre d’AlgĂ©rie en d’un succĂšsLors de sa sortie, le film de Gillo Pontecorvo est le premier Ă  aborder de front la guerre d’AlgĂ©rie et Ă  obtenir sur ce sujet douloureux et dĂ©licat un prestigieux succĂšs international. RĂ©compensĂ© par un Lion d’or Ă  Venise et trois fois nominĂ©s aux Oscars, La Bataille d’Alger est censurĂ©e en France. Tout au long des annĂ©es 1960 et 1970, il fascine de trĂšs nombreux militants et combattants de la lutte anticoloniale, en Afrique et en AmĂ©rique-Latine. Il suscite aussi l’adhĂ©sion enthousiaste des Black Panthers. La Bataille d’Alger Ă©veille paradoxalement aussi un trĂšs vif intĂ©rĂȘt chez les stratĂšges de l’anti-terrorisme. Et il est Ă©tudiĂ© jusqu’à aujourd’hui par les experts de la contre-insurrection au sein du Pentagone amĂ©ricain. BaignĂ© dans l’atmosphĂšre du nĂ©o-rĂ©alisme italien, Pontecorvo travaille Ă  partir d’un scĂ©nario de Franco Solinas, adaptĂ© du livre de Yacef Saadi, hĂ©ros de la lutte pour l’indĂ©pendance nationale, directeur de la maison de production Casbah film. La prĂ©sence de ce dernier, qui joue lui-mĂȘme un rĂŽle dans le film, au festival de Venise, provoquera l’agitation des milieux d’extrĂȘme-droite, nostalgiques de l’AlgĂ©rie du rĂ©alismeMalek BensmaĂŻl est parti Ă  la rencontre de l’équipe de tournage du film Ă  Rome et Ă  Alger. À l’aide de conseillers historiques pour chaque pays, il a filmĂ© aussi ses rencontres Ă  Paris et Ă  New York avec des professionnels du cinĂ©ma ou de la politique, concernĂ©s par la trajectoire et la postĂ©ritĂ© du film. Quelques professionnels italiens et europĂ©ens, mais surtout des techniciens et acteurs algĂ©rois, composaient l’équipe de tournage du film de Pontecorvo. Ces derniers donnaient des indications trĂšs prĂ©cises au rĂ©alisateur auquel ils suggĂ©raient notamment des pistes de mise en scĂšne. Ils rejouaient pour ce film ce qu’ils avaient vĂ©cu, entiĂšrement ou en partie, trĂšs peu de temps auparavant. Comme l’illustrent de façon Ă©loquente les entretiens menĂ©s par BensmaĂŻl, les participants algĂ©rois au tournage participaient ainsi tant concrĂštement que symboliquement Ă  la naissance de l’industrie du cinĂ©ma algĂ©rien indĂ©pendant. Ils parvenaient aussi Ă  confĂ©rer Ă  un film entiĂšrement fictionnel – pas une image d’archives ne fut employĂ©e en effet par Pontecorvo – un formidable degrĂ© de vraisemblance, trĂšs rarement Ă©galĂ© dans l’histoire du impressionnante sensation de vĂ©ritĂ© tient Ă  l’ancrage de Pontecorvo dans la tradition du nĂ©o-rĂ©alisme italien ainsi qu’à son choix personnel de puiser dans le registre du documentaire. La photographie granuleuse, les courtes focales, la camĂ©ra portante, le noir et blanc, tout ceci relĂšve de choix dĂ©libĂ©rĂ©s qui le rattache au nĂ©o-rĂ©alisme italien. Pontecorvo s’est, par ailleurs, lui-mĂȘme totalement immergĂ© dans la façon de filmer de l’époque en auscultant trĂšs intensivement les actualitĂ©s françaises», souligne BensmaĂŻl. Le cinĂ©aste algĂ©rien a quant Ă  lui volontairement renoncĂ© Ă  utiliser des extraits de La Bataille d’Alger Le film de Pontecorvo est en lui-mĂȘme tellement fort. Recourir Ă  des extraits de celui-ci aurait obscurci le mien. Je voulais, de plus, pour ceux qui ne l’ont pas vu, prĂ©server un espace pour l’imaginaire».MĂ©moires activĂ©esLe dialogue menĂ© par BensmaĂŻl avec les protagonistes algĂ©rois du film donne des informations riches et prĂ©cieuses sur l’atmosphĂšre rĂ©gnant Ă  Alger, en particulier dans la casbah. Il permet de contextualiser les enjeux politiques et symboliques autour du film de Pontecorvo, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui. Le film du rĂ©alisateur italien a tirĂ© une bonne partie de son attrait de sa façon particuliĂšrement convaincante de mettre en scĂšne la rĂ©sistance algĂ©rienne. Cependant, il a emportĂ© l’adhĂ©sion d’un public large parce qu’il n’élude pas la question de l’ensemble des absurditĂ©s et atrocitĂ©s extrĂȘmes inhĂ©rentes Ă  la guerre et Ă  la violence, en particulier l’usage de la torture. Comme en tĂ©moignent plusieurs interviewĂ©s algĂ©rois, l’AlgĂ©rie indĂ©pendante n’a pas tenu les promesses politiques que la libĂ©ration du joug colonial français donnait Ă  espĂ©rer. Dans le contexte d’un processus de deuil et de reconstruction collective toujours en cours Ă  l’échelle de l’AlgĂ©rie comme de la France, le film de Malek BensmaĂŻl enrichit Ă  n’en pas douter la mĂ©moire avec Malek vous est venue cette idĂ©e de film ?Enfant, en AlgĂ©rie, j’ai Ă©tĂ© bercĂ© et j’ai baignĂ© dans le film de Pontecorvo. Il Ă©tait projetĂ© chaque annĂ©e, notamment le 1er novembre Ă  l’occasion des cĂ©lĂ©brations du dĂ©but de la guerre d’AlgĂ©rie et de la rĂ©volution nationale. Nous regardions le film sur l’unique tĂ©lĂ©vision que nous avions. Dans les cours de rĂ©crĂ©ation, nous rĂ©citions les dialogues de La Bataille d’Alger que nous connaissions par cƓur. Nous simulions les scĂšnes de commandos, de parachutistes et de torture. La Bataille d’Alger a, de plus, influencĂ© de maniĂšre dĂ©cisive le cinĂ©ma algĂ©rien. Je pense mĂȘme que le film a enclenchĂ© » le cinĂ©ma algĂ©rien dans une certaine reprĂ©sentation de la RĂ©volution. DĂšs mes dĂ©buts en tant que cinĂ©aste dans les annĂ©es 1990, je me suis documentĂ© sur cette pĂ©riode. J’estime important de revenir sur le film de Pontecorvo et sa rĂ©ception. On peut dire en effet que La Bataille d’Alger » rĂ©sonne encore aujourd’hui en AlgĂ©rie. La sociĂ©tĂ© algĂ©rienne hĂ©site entre diverses orientations celles liĂ©s Ă  l’occident, celles liĂ©es Ă  l’orient ou celles liĂ©es spĂ©cifiquement Ă  l’algĂ©rianitĂ©. La langue, la religion et d’autres facteurs sociaux, politiques, et culturels sont Ă  l’Ɠuvre et dĂ©terminent ces possibles prĂ©occupation principale vous a guidĂ© pendant le tournage ?Avec ce film, j’ai voulu explorer la complexitĂ© de la question algĂ©rienne ; questionner le regard, tant celui que nous portons sur nous-mĂȘmes en tant qu’AlgĂ©riens que celui que le cinĂ©ma porte sur nous. J’ai cherchĂ© Ă  comprendre comment nous nous sommes construits aussi une reprĂ©sentation Ă  travers le regard des autres. Le combat pour la libertĂ© et pour la libĂ©ration nationale, qui est au cƓur de La Bataille d’Alger, est important. Mais le risque existe, selon le regard que l’on porte sur l’évĂ©nement et sur l’Ɠuvre de Pontecorvo – de nous enfermer collectivement dans la guerre d’AlgĂ©rie, dans une conception musĂ©ale » de cette guerre et de notre identitĂ©. La rĂ©alitĂ© est complexe et il faut se mĂ©fier des raisonnements rĂ©ducteurs, par exemple lorsqu’on oppose stĂ©rilement l’Islam moderne Ă  l’Islam des LumiĂšres ou que l’on souhaite s’évader du prĂ©sent pour revenir Ă  un Age d’or mythique, Ă  un soi-disant meilleur moment » de notre histoire. Il faut rĂ©flĂ©chir aux questions dans leur nous parler de Yacef Saadi, ce hĂ©ros de la libĂ©ration nationale qui a survĂ©cu Ă  la Bataille d’Alger que l’on retrouve dans le film de Pontecorvo. Il a non seulement inspirĂ© le scĂ©nario du film, mais il y incarne Ă©galement un rĂŽle en tant qu’acteur. Yacef est en effet un vrai personnage de cinĂ©ma. Les archives françaises de son arrestation indiquent d’ailleurs que les autoritĂ©s françaises pensaient de lui qu’il Ă©tait un comĂ©dien qui n’en avait pas la stature ». Il joue avec la vie. Il est le patron de la casbah. C’est un personnage trĂšs intĂ©ressant. Le scĂ©nariste Franco Solinas a rĂ©alisĂ© un grand travail d’adaptation de son rĂ©cit de la bataille d’Alger. Pour la rĂ©ussite du film dans son ensemble, la rencontre entre Solinas et Pontecorvo a cependant Ă©tĂ© fondamentale. A ce propos, comment expliquez-vous le succĂšs si rapide et si Ă©clatant de son film ? Le film est trĂšs bien construit scĂ©naristiquement. A l’instar du travail de Solinas avec des cinĂ©astes comme Joseph Losey ou d’un Costa Gavras, Pontecorvo a su combiner les atouts du film politique et ceux du film d’action. Il maĂźtrise les ressorts du film d’action et d’aventure et arrive Ă  mettre en scĂšne l’affrontement entre français et algĂ©riens de maniĂšre trĂšs convaincante. Les mouvements indĂ©pendantistes autant que les militaires français se sont retrouvĂ©s, pour ainsi dire, dans sa mise en scĂšne de la guĂ©rilla urbaine au sein de la casbah. Les qualitĂ©s esthĂ©tiques du film – l’influence nĂ©o-rĂ©aliste, en particulier le grain de l’image – tout comme la musique Ennio Morricone et Jean SĂ©bastien Bach ont aussi contribuĂ© au succĂšs du film. DĂšs lors, il a su traverser de nombreuses frontiĂšres et territoires. Vous explorez dans le film plusieurs strates temporelles. Le fait de revenir sur les lieux de tournage en questionnant les protagonistes algĂ©rois du film vous permet d’éclairer non seulement les enjeux politiques du passĂ© et du prĂ©sent, mais aussi les enjeux relatifs Ă  la construction de la mĂ©moire individuelle et collective. Il y a un lien entre et fiction et histoire. L’un et l’autre se nourrissent trĂšs rĂ©guliĂšrement. Mon film le montre trĂšs bien. Non pas par son intention de dĂ©part, mais parce que les personnages avec qui je m’entretiens dans le film, en particulier les techniciens et acteurs algĂ©rois du film, ont Ă©tĂ© ballotĂ©s par l’histoire, avant, pendant et aprĂšs le tournage du film de Pontecorvo. Certains ont vĂ©cu d’ailleurs d’autres souffrances peu de temps aprĂšs le tournage de La Bataille d’Alger dĂšs l’accession au pouvoir de film se termine par la scansion du hip hop algĂ©rien contemporain, une Ă©vocation du martyre du hĂ©ros de la casbah Ali La Pointe ainsi que par une citation Ă©clairante de l’historien et philosophe Raymond Aron. Pouvez-vous commenter ces choix ? L’exergue est repris du film de Pontecorvo. Il sort de la bouche d’une des comĂ©diennes de son film et a servi de moteur Ă  un mythe guerrier. Cette guerre nous a permis d’obtenir l’indĂ©pendance. L’un des techniciens du film nous dit Ali la Pointe est mort en martyr, il n’a donc pas pu ĂȘtre corrompu par l’indĂ©pendance ». La chanson du rappeur Diaz Ă©voque le courage des AlgĂ©riens qui ont obtenu leur indĂ©pendance, aprĂšs huit annĂ©es de guerre. Elle nous dit toutefois de faire attention Ă  ne pas s’y enfermer. Attention Ă  ne pas s’enfermer dans une rĂ©pĂ©tition de l’histoire. Suivant les injustices qu’ils subissent aujourd’hui, les jeunes veulent aussi leur rĂ©volution et leur libertĂ©. Pas la mort en complĂ©mentaires sur Cast & crewUser reviewsTriviaOriginal title La battaglia di Algeri19661966Not RatedNot Rated2h 1mVideos2Photos383More like thisReview An unforgettable study of occupation and 1962 after more than 130 years of French colonial rule, Algeria became independent. Gillo Pontecorvo's `Algiers' shows the decade leading to that liberation in a powerful story about Muslims asserting their rights through violence, hiding, and plotting in the Kasbah, a demiworld of narrow, winding, seemingly endless alleys that are the only protection the rebels have from the eyes of the French. The re-release of the 1965 black and white film is a convincing story of a people who do not want to be occupied and will give their lives so their families can one day be story centers on a couple of Muslim leaders, the charismatic Col. of the French forces, and the bombings and shootouts that at one point averaged just over 4 per day. The film's sympathy is for the Muslims, but the Colonel has moments of reflection that could be sympathetic, especially with the revelation that he was a member of the resistance in WWII and may have suffered in a concentration camp. The director shows the influence of Italian neo-realists like Roberto Rossellini `Paisan' by shooting in documentary style on location, using non-actors except for the Colonel, and generally avoiding an agitprop the film's sympathy in the end belongs to the occupied people. When 3 rebel women change appearance to look French, infiltrate, and plant bombs, the irony obvious to American audiences in their current struggle is a tribute to the strength of the narration and characterization and the universal dislike of occupation and torture of the Muslim prisoners is the most poignant relevance to the recent scandal in Iraq. The Colonel's justification for the practice to gain life-saving information is classic `ends-justify-the-means' logic still being used by great nations. In fact, the Pentagon reportedly had seen this film during the first days of the second Iraq War; some say they learned nothing from the film, which is an unforgettable study of occupation and 13, 2004FAQ3Related newsContribute to this pageSuggest an edit or add missing contentBy what name was The Battle of Algiers 1966 officially released in India in English?AnswerMore to exploreRecently viewedYou have no recently viewed pages Gillo Pontecorvo et Yacef SaĂądi, ensemble, au 27e Festival international de Venise en 1966. Le rĂ©alisateur remporte le Lion d’Or pour son film La Bataille d’Alger dans lequel Yacef SaĂądi joue son propre rĂŽle, Wikimedia Commons 1957. La Bataille d’Alger. Huis clos dans la Casbah. Le ton est donnĂ© au son des tambours qui rĂ©sonne dĂšs le dĂ©but du film qui retrace un Ă©pisode historique devenu mythique de la guerre d’AlgĂ©rie. La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo est un de ces films que seuls quelques mots pourraient dĂ©crire. Quelques mots et pourtant, le film algĂ©ro-italien jouit d’un destin presque singulier, entre silence et gloire. Casbah-Film prĂ©sente La premiĂšre grande production AlgĂ©rienne » sont les premiers mots qui s’inscrivent Ă  l’écran lorsque commence le film. L’histoire mise en scĂšne en noir et blanc par le rĂ©alisateur communiste italien Gillo Pontecorvo s’écrit de l’AlgĂ©rie Ă  l’Italie. La Battaglia di Algeri reconstitue un Ă©pisode Ă©ponyme marquant de la guerre d’indĂ©pendance algĂ©rienne, qui s’étend de janvier Ă  octobre 1957. Toutefois, le rĂ©cit du film se dĂ©roule entre 1954 et 1962, reprenant ainsi les bornes chronologiques du conflit algĂ©rien, ancrant la bataille d’Alger dans les huit annĂ©es de lutte qui se jouent entre les protagonistes. Alger, 1954. La citĂ© europĂ©enne. AprĂšs s’ĂȘtre ouvert sur une scĂšne de torture d’un prĂ©sumĂ© militant du FLN Front de libĂ©ration nationale par l’armĂ©e française en 1957, le film rembobine trois ans en arriĂšre au moment oĂč Ă©clate la guerre d’AlgĂ©rie. On suit Ali Ammar, plus connu sous le surnom d’Ali la Pointe, qui n’est alors qu’un homme ordinaire qui se retrouve en prison Ă  la suite d’une bagarre qui dĂ©gĂ©nĂšre. La vue de l’exĂ©cution d’un homme Ă  la guillotine derriĂšre les barreaux de sa cellule le change Ă  tout jamais. Les premiers Tahia El DjazaĂŻr ! » Vive l’AlgĂ©rie ! rĂ©sonnent dĂ©jĂ  alors que celui qui se bat pour l’indĂ©pendance de sa patrie meurt. Ali Ammar devient alors Ali la Pointe lorsqu’il entre dans le nouvellement créé FLN. À force de missions pour le compte du FLN, Ali rencontre rapidement le chef de la zone autonome d’Alger, Jaffar El-hadi. L’homme est interprĂ©tĂ© par l’ancien combattant du FLN, Yacef SaĂądi, qui tenait ce rĂŽle Ă©ponyme pendant la guerre d’AlgĂ©rie. En effet, le scĂ©nario du film s’inspire des souvenirs de la bataille d’Alger vĂ©cue par Yacef SĂąadi[1], qui co-produit le film. Gillo Pontecorvo fait le choix de tourner avec des non-professionnels, Ă  l’exception de l’acteur Jean Martin, qui interprĂšte le colonel Mathieu Philippe lui-mĂȘme inspirĂ© de la figure du colonel Bigeard. L’artiste est engagĂ© puisqu’il a fait partie des signataires du Manifeste des 121 durant la guerre d’AlgĂ©rie[2]. L’acteur principal Brahim Hadjadj, qui joue Ali la Pointe, a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© dans la rue par le rĂ©alisateur. L’expĂ©rience historique a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  l’expĂ©rience professionnelle dans le cadre de ce film. Ainsi, des militants du FLN qui ont combattu lors de la bataille d’Alger ont Ă©tĂ© des conseillers techniques pour le film. DĂšs l’étĂ© 1956, de nombreux attentats commis par le FLN visent des policiers. L’insĂ©curitĂ© rĂšgne dans la ville d’Alger qui y remĂ©die par l’installation de barrages filtrants qui bloquent l’entrĂ©e et la sortie des quartiers arabes. Le 10 aoĂ»t 1956, une bombe de l’Organisation de la rĂ©sistance de l’AlgĂ©rie française[3] explose dans la rue de ThĂšbes, dans la Casbah d’Alger. 80 personnes, des AlgĂ©riens musulmans, y trouvent la mort. En rĂ©ponse Ă  cet attentat sanglant, le FLN ruse pour contrer les barrages. Il fait habiller des femmes Ă  l’europĂ©enne afin qu’elles puissent passer les contrĂŽles sans ĂȘtre fouillĂ©es, puis leur fait dĂ©poser des bombes dans des lieux frĂ©quentĂ©s par les EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie. Le 30 septembre 1956, trois attentats simultanĂ©s sont perpĂ©trĂ©s par le FLN, un au Milk-Bar, un glacier du centre-ville, un dans une cafĂ©tĂ©ria de la rue Michelet et la derniĂšre bombe qui n’explose pas Ă  l’hĂŽtel MaurĂ©tania. Le film reproduit quasiment Ă  l’identique cet Ă©vĂšnement, si ce n’est que la cafĂ©tĂ©ria est un dancing et l’hĂŽtel une agence Air France. Les trois actrices interprĂštent ainsi Djamila Bouhired, Hassiba Bent-Bouali et Zohra Drif qui appartiennent au rĂ©seau bombe ». Les poseuses de bombes » vers 1956. La photo montre de gauche Ă  droite, derriĂšre Djamila Bouhired, Yacef SaĂądi et Hassiba Bent-Bouali et devant Samia Lakhdari, Omar, le neveu de Yacef SaĂądi, Ali la Pointe et Zohra Drif. Cette photo apparaĂźt dans le livre du colonel Jacques Massu qui revient sur son expĂ©rience de la bataille d’Alger[4], Wikimedia Commons Les poseuses de bombes » vers 1956. De gauche Ă  droite Samia Lakhdari, Zohra Drif, Djamila Bouhired, Hassiba Bent-Bouali. Cette photo apparaĂźt dans le livre du colonel Jacques Massu qui revient sur son expĂ©rience de la bataille d’Alger[5], Wikimedia Commons La situation devient critique Ă  Alger alors que les attentats se rĂ©pondent d’un cĂŽtĂ© et de l’autre. La 10e division parachutiste est appelĂ©e afin d’endiguer le terrorisme du FLN et mettre fin au rĂ©seau complexe qui s’est tissĂ© dans les ruelles de la Casbah. Dans une scĂšne, le colonel des parachutistes explique Ă  ses hommes l’organisation des rĂ©seaux du FLN. Chaque homme connaĂźt au maximum trois personnes, celle qui l’a recrutĂ© et deux autres qu’il recrute Ă  son tour. Ainsi, une fois arrĂȘtĂ©, il est impossible de remonter jusqu’à l’état-major du FLN. Le colonel Mathieu Philippe dit donc VoilĂ  pourquoi nous ne connaissons pas nos adversaires, parce qu’en rĂ©alitĂ© ils ne se connaissent pas entre eux ». Selon lui, la base de ce travail de dĂ©cryptage du rĂ©seau FLN est le renseignement qui a pour mĂ©thode l’interrogatoire. Lui seul, en ses mots, permet de remonter la pyramide car il permet d’obtenir une rĂ©ponse. Par interrogatoire, la question de la torture est sous-entendue. Le colonel Godard, qui s’occupe du renseignement pour le colonel Massu lors de la bataille d’Alger, prĂ©sente aux journalistes des bombes rĂ©cupĂ©rĂ©es Ă  la Casbah d’Alger, le 27 juin 1957. Cette action s’inscrit dans le cadre du dĂ©mantĂšlement du rĂ©seau bombe » mis en place par Yacef SaĂądi, Wikimedia Commons Cette scĂšne d’anthologie oĂč le colonel explique Ă  ses officiers comment vaincre la guerre subversive a eu un retentissement trĂšs important au-delĂ  du film. La projection de la Bataille d’Alger est courante chez les militaires pour Ă©tudier la guerre rĂ©volutionnaire. Selon Le Monde du 8 septembre 2003, le film est visionnĂ© par les officiers de l’état-major de l’armĂ©e amĂ©ricaine aprĂšs le dĂ©but de l’intervention en Irak. Sur le carton d’invitation Ă  la projection au Pentagone Ă©tait notĂ© Comment gagner la bataille contre le terrorisme et perdre la guerre des idĂ©es ? Des enfants tirent sur des soldats Ă  bout portant, des femmes mettent des bombes dans des cafĂ©s et bientĂŽt toute la population arabe communie dans une ferveur folle. Les Français ont un plan, ils obtiennent un succĂšs tactique, mais ils subissent un Ă©chec stratĂ©gique, cela vous rappelle quelque chose ? Pour comprendre pourquoi, venez Ă  cette projection rare »[6]. Quand la fiction rejoint l’histoire ou plutĂŽt quand l’histoire rejoint l’histoire. Le film sert tout autant Ă  des armĂ©es pour apprendre les techniques de la guerre contre-rĂ©volutionnaire qu’à des mouvements de libĂ©ration qui s’inspirent de la guerre rĂ©volutionnaire. Il a pu ainsi inspirer des mouvements Ă©tudiants et ouvriers anti-impĂ©rialistes au moment de sa sortie en 1966 qui correspond Ă  la pĂ©riode de la dĂ©colonisation. Il est interdit dans plusieurs pays, tout d’abord en France oĂč il est censurĂ© jusqu’en 2004, mais aussi en Uruguay, en Iran ou en Afrique du Sud. À la prĂ©sentation officielle du film au Festival international de Venise en 1966, la dĂ©lĂ©gation française n’assiste pas Ă  la projection. La distinction du Lion d’Or remportĂ©e par le film est teintĂ©e de la dĂ©sapprobation de la France. CensurĂ© des Ă©crans de cinĂ©ma dĂšs 1966, La Bataille d’Alger sort en France en 1971 avant d’ĂȘtre rapidement retirĂ© sous la pression des mĂ©moires passionnĂ©es de la guerre d’AlgĂ©rie et des menaces d’attentats Ă  la bombe. Plusieurs tentatives d’attentats, qui font quelques blessĂ©s, visent des cinĂ©mas qui osent projeter le film. CamĂ©ra Ă  l’épaule, les scĂšnes de confrontation entre les paras et le FLN s’enchaĂźnent pour le contrĂŽle du quartier de la Casbah. Le FLN a l’avantage de connaĂźtre par cƓur ce quartier entrelacĂ© de ruelles, la vieille-ville arabe, et d’avoir la population Ă  ses cĂŽtĂ©s. GrĂące aux interrogatoires, l’armĂ©e rĂ©ussit Ă  remonter jusqu’à l’état-major et Jaffar est arrĂȘtĂ©. Il ne reste plus qu’Ali la Pointe accompagnĂ© du petit Omar, un garçon de 13 ans. Omar Yacef est le neveu de Yacef Saadi et un agent de liaison entre les combattants et l’état-major du FLN durant la bataille d’Alger. Il vit au 5 rue des Abderrames dans la Casbah d’Alger, maison familiale que l’armĂ©e dans le film arrive Ă  retracer. Le 8 octobre 1957, il meurt aux cĂŽtĂ©s d’Ali la Pointe et Hassiba Bent-Bouali dans cette mĂȘme maison aprĂšs avoir refusĂ© de sortir pour se rendre. L’explosion et la mort d’Ali la Pointe marquent la fin de la bataille d’Alger qui est remportĂ©e par l’armĂ©e. La voix-off du film annonce que le FLN a Ă©tĂ© dĂ©capitĂ© Ă  Alger. L’image se coupe et l’action reprend trois ans plus tard, le 11 dĂ©cembre 1960, moment d’une rĂ©volte populaire en faveur de l’AlgĂ©rie indĂ©pendante Ă  Alger. Des drapeaux algĂ©riens flottent dans les rues. Gillo Pontecorvo illustre la continuitĂ© de la fidĂ©litĂ© au FLN dans la population musulmane d’Alger. Alors que celui-ci est mort en 1957 dans la capitale, il refait surface en 1960. Deux annĂ©es de lutte devaient encore passer et le 2 juillet 1962 avec l’indĂ©pendance naquit la nation algĂ©rienne ». Quand la fiction rejoint l’histoire, quand l’histoire rejoint la fiction. Le premier PrĂ©sident de la RĂ©publique algĂ©rienne indĂ©pendante Ahmed Ben Bella est renversĂ© au travers d’un coup d’État par Houari BoumĂ©diĂšne, alors Vice-PrĂ©sident de la RĂ©publique et Ministre de la DĂ©fense. Le 19 juin 1965, les chars de l’armĂ©e menĂ©e par BoumĂ©diĂšne envahissent Alger et Ben Bella est arrĂȘtĂ©. Le tournage de La Bataille d’Alger a lieu au mĂȘme moment dans la capitale. La population n’est donc plus surprise de voir des chars dans les rues de sa ville. Pourtant, ce jour-lĂ , les faux chars du tournage masquent les vrais chars du coup d’État, la fiction rejoignant l’histoire. Si vous avez aimĂ© cet article, nous vous conseillons Ă©galement Bibliographie PONTECORVO Gillo, La Bataille d’Alger, Italie-AlgĂ©rie, Igor film-Casbah film, 1966, 121 min. DAULATZAI Sohail, How The Battle of Algiers Influenced Rage Against the Machine and Chicano Artist Community », dans Weekly, Los Angeles, Village Voice Media, 2016, [en ligne] derniĂšre consultation le 2 fĂ©vrier 2022 MASSU Jacques, La Vraie bataille d’Alger, Paris, Plon, 1971, 391 p. SAÂDI Yacef, Souvenirs de la bataille d’Alger, dĂ©cembre 1956 – septembre 1957, Paris, Julliard, 1962, 122 p. [1]SAÂDI Yacef, Souvenirs de la bataille d’Alger, dĂ©cembre 1956 – septembre 1957, Paris, Julliard, 1962, 122 p. [2]Le Manifeste des 121, titrĂ© DĂ©claration sur le droit Ă  l’insoumission dans la guerre d’AlgĂ©rie », est signĂ© par autant d’intellectuels que d’artistes et publiĂ© en 1960 dans le magazine VĂ©ritĂ©-LibertĂ©. [3]L’Organisation de la rĂ©sistance de l’AlgĂ©rie française ORAF est un rĂ©seau clandestin anti-indĂ©pendantiste qui lutte contre le FLN. Il ne faut pas confondre ce rĂ©seau avec l’organisation politico-militaire OAS Organisation de l’armĂ©e secrĂšte, créée en 1961. [4]MASSU Jacques, La Vraie bataille d’Alger, Paris, Plon, 1971, 391 p. [5]Ibid. [6]DAULATZAI Sohail, How The Battle of Algiers Influenced Rage Against the Machine and Chicano Artist Community », dans Weekly, Los Angeles, Village Voice Media, 2016, [en ligne] derniĂšre consultation le 2 fĂ©vrier 2022

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